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Message  Admin Sam 24 Avr - 20:29

Germinal Zola



Première Partie

Chapitre I (un lundi de février 1865, vers trois heures du matin)
Le roman débute par l'arrivée d'un homme, en pleine nuit, à la fosse du Voreux. Cet homme n'est autre qu'Etienne Lantier, fils de Gervaise Macquart (voir L'Assommoir), frère de Claude (L'œuvre), de Jacques (La Bête Humaine) et de Nana (Nana). Il arrive de Marchiennes. C'est Bonnemort, un charretier de 58 ans, qui l'accueille, et lui annonce qu'il n'y a pas de travail pour un machineur. Etienne engage la conversation et s'informe sur le Voreux.

Chapitre II
Etienne poursuit son exploration des lieux. Il se dirige vers le coron (habitations de mineurs attribuées par la compagnie), qui se réveille pour relever l'équipe de nuit. Le récit quitte doucement Etienne pour s'intéresser à la famille Maheu. Les parents (Maheu et La Maheude) et les sept enfants (Zacharie, Catherine, Jeanlin, Alzire, Henri, Lénore et Estelle) vivent entassés dans une petite maison du coron des Deux-Cent-Quarante. Les plus grands et Maheu se préparent à aller travailler.

Chapitre III

Etienne trouve du travail à la mine, en tant que haveur (ouvrier chargé d'abattre le charbon). Il est intégré à l'équipe de Maheu et de Chaval. Ils descendent et marchent longuement dans le dédale des galeries afin d'accéder à leur poste de travail. Etienne fait connaissance de Catherine, qu'il avait d'abord prise pour un garçon. La relation entre Chaval et Etienne débute mal : ils "échangèrent un regard, allumé d'une de ces haines d'instinct qui flambent subitement". Chaval ne voit en Etienne qu'un étranger qui vient amputer leur salaire.

Chapitre IV
L'équipe débute son travail. Etienne se lie d'amitié avec Catherine qui le conseille. Etienne lui explique qu'il fut renvoyé de sa compagnie de chemin de fer pour avoir giflé son chef. Il lui confit aussi qu'il souffre "dans sa chair de toute cette ascendance trempée et détraquée d'alcool" : la fameuse fêlure héréditaire entre en scène. Etienne projette de l'embrasser. Chaval remarque que le nouveau venu s'entend bien avec Catherine, ce qui le rend jaloux. Il s'approche soudain d'eux et embrasse Catherine, alors qu'Etienne était sur le point de le faire. Etienne est "glacé".

Chapitre V
Le groupe de travail critique les chefs, qui sont trop sévères et infligent des amendes. Juste à ce moment là arrivent l'ingénieur Négrel et le maître-porion (le contremaître en chef) Dansaert. Ils leurs infligent une amende pour "défaut de boisage", ce qui ravive leur colère. De plus, la direction annonce des mesures qui tendent à rabaisser les salaires. Exaspéré, Maheu, jugeant la journée perdue, décide de remonter.

Chapitre VI
Arrivés à la surface, les travailleurs se séparent. Etienne, sur les conseils de ses collègues, va à L'Avantage, le cabaret de Rasseneur. C'est un lieu de rassemblement des mécontents et d'activité politique importante. Etienne s'y installe. Il discute politique et fait savoir qu'il connaît Pluchart, responsable départemental de L'Internationale.

Seconde Partie :

Chapitre I
La seconde partie s'ouvre sur la vie de bourgeois vivant sur le dos des mineurs, dans un tout autre cadre. M Grégoire est un actionnaire important de la compagnie, lui et sa famille vivent (très confortablement) des rentes de leurs actions. Deneulin, un cousin, agit différemment : il investit beaucoup et modernise les installations de la mine Jean-Bart. Mais ce choix le prive de revenus, et il vient emprunter auprès des Grégoire. Ceux-ci refusent, lui conseillant plutôt de vendre la mine à la compagnie, et de ne se soucier de rien.

Chapitre II
La Maheude, ne réussissant plus à nourrir tout le monde, n'ayant plus crédit chez l'épicier, décide d'aller quémander chez les Grégoire. Les rentiers lui offrent des vêtements, mais refusent par principe de lui donner de l'argent. Elle retourne alors chez l'épicier, en implorant sa bonté. L'épicier accepte, mais à condition que Catherine vienne au magasin...

Chapitre III
Au coron des Deux-Cent-Quarante, les commérages vont bon train... Les liaisons, amours et amourettes sont des sujets de discussion très prisés. Ce chapitre nous permet de découvrir le quotidien chez les autres familles du coron. Mme Hennebeau, la femme du directeur de la fosse du Voreux, fait visiter (comme un zoo) le coron à des amis parisiens. Mais cette visite ne change pas l'avenir des mineurs, qui ne peuvent que saliver devant l'accoutrement coûteux et l'aspect "bien nourri" des bourgeois.

Chapitre IV
Juste après, les mineurs rentrent chez eux. Il faut faire à manger, coucher les enfants... une soirée comme les autres débute chez la famille Maheu. Un quotidien qui ne se veut d'ailleurs guère réjouissant...

Chapitre V
Etienne, après avoir mangé chez Rasseneur, part se promener pour calmer ses maux de tête. C'est la fin de journée au coron : la population, éreintée, s'endort. La nuit est paisible. Il s'éloigne du coron. C'est alors qu'il entend Chaval et Catherine. Il les observe. A son grand dam, il assiste au viol de Catherine sous ses yeux. Catherine devient, "avec soumission héréditaire", la maîtresse de Chaval. Etienne est hors de lui : "Cela le rendait fou, il serrait les poings, il aurait mangé cet homme dans un de ces besoins de tuer où il voyait rouge. "

Troisième Partie :

Chapitre I (février - juillet 1865)
Etienne devient au fur et à mesure, avec l'aide de Catherine, un bon haveur. Leur amitié se resserre, malgré les événements précédents. A L'Avantage, Etienne fait la connaissance de Souvarine, un anarchiste russe réfugié chez Rasseneur. Tous trois ont de longues discussions politiques sur l'avenir des ouvriers. Souvarine plaide la destruction totale, "la terre lavée par le sang, purifiée par l'incendie !". Zola débute ici son inventaire des théories politiques de l'époque.

Chapitre II
En accord avec son ami Pluchart, Etienne crée une division locale de l'Internationale. Lors de la fête de la Ducasse, Etienne tente d'endoctriner de nombreux ouvriers, afin de lutter contre le capitalisme. Il propose la création d'une "caisse de prévoyance", financée par les cotisations, qui permettrait de résister plus longtemps en cas de grève. Mais les mineurs sont assez réticents face à ses projets. Il réussit cependant à faire adhérer son ennemi Chaval. Zola conclue le chapitre par un réquisitoire d'Etienne : "Il n'y a qu'une chose qui me chauffe le cœur, c'est l'idée que nous allons balayer les bourgeois".

Chapitre III (août - octobre 1865)
L'aîné des Maheu se mariant, Zacharie, Etienne se voit proposer la possibilité de loger chez eux. Il accepte. Il est désormais encore plus souvent avec Catherine, et sa (déjà) très forte amitié pour elle se transforme peu à peu en désir ardent. Ce désir est réciproque, mais rien ne se passe.
L'influence d'Etienne et de ses propos grandit, notamment grâce au bouche à oreille. Il passe pour un homme instruit et capable. Sa "caisse de prévoyance" est désormais réelle. Tout comme le mécontentement de la majorité des ouvriers...

Chapitre IV
C'est le jour de paie au coron. La compagnie déguise une baisse des salaire en un "nouveau mode de paiement". C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les Mineurs sont consternés. C'est allé trop loin. De plus, Maheu se fait réprimander au sujet de son logeur, Etienne. La coupe est pleine. Il faut agir. Le soir même, à l'Avantage, c'est décidé : "la compagnie aurait la grève".

Chapitre V (novembre 1865)
Cependant, le travail continue, dans des conditions de plus en plus dures. Soudain, un accident surgit. Ce sont les accidents de la mine... Il y a des blessés, et même un mort. Jeanlin, un des sept enfants des Maheu, en est victime et devient infirme.
Ivre de jalousie du rapprochement d'Etienne et de Catherine, Chaval l'emmène. Ils partent s'installer à la fosse Jean-Bart. Etienne est très peiné de tous ces événements, ainsi que de la pauvreté croissante des Maheu. Zola lui fait clore la troisième partie : "Ah ! il est temps, il est temps !".

Quatrième Partie :

Chapitre I (décembre 1865)
Alors que les Hennebeau reçoivent, la grève éclate, le 15 décembre. Ils tentent de faire comme si de rien n'était, mais les révoltés qui scandent devant la propriété les perturbent. Le repas sonne quelque peu faux. Les mineurs veulent rencontrer le directeur de la mine. M Hennebeau accepte de recevoir une délégation...

Chapitre II
La délégation, dont les membres furent désignés la veille chez Rasseneur, est reçue avec ironie : "Vous vous révoltez, à ce qu'il paraît ..." interroge Hennebeau. C'est Maheu qui prend la tête du groupe, il réclame de la justice, et du pain tous les jours. Il se plaint du nouveau système de paiement. Il fait part de la volonté de tous les mineurs au directeur : le retour à la mine ne s'effectuera que si les choses redeviennent comme avant, avec une hausse des salaires en prime. Le directeur promet de faire part de leurs réclamations à ses supérieurs...

Chapitre III
Peu à peu, la grève devient générale, la plupart des mines sont arrêtées. Seul les mineurs de Jean-Bart continuent à travailler. Fin décembre, la caisse de prévoyance est déjà vide. La compagnie ne semble pas prête à céder. Etienne, plein d'énergie, conforte sa place de chef, tout en ressentant qu'il se charge d'une très lourde responsabilité.
Catherine, qui n'était pas reparu depuis sa fuite avec Chaval, entre soudain chez les Maheu, où la misère s'accentue, pour leur offrir des vivres. Elle, à la fosse Jean-Bart, continue toujours à travailler. Mais Chaval, qui l'avait suivie, arrive et la querelle éclate entre Etienne et Chaval. Injures et menaces fustigent...

Chapitre IV
Etienne organise une réunion pour décider de la marche à suivre. Il compte sur la présence de Pluchart, car il envisage de demander de l'aide à l'Internationale. Au cours de cette réunion, Etienne est fortement critiqué, on le croit seulement intéressé par le pouvoir. Mais les gendarmes sont sur le point d'arriver pour dissoudre la réunion. Etienne et Pluchart ont tout juste le temps de finir de convaincre les derniers réticents, et les dix milles mineurs de Montsou décident l'adhésion à l'Internationale. C'est une victoire pour Etienne.

Chapitre V (janvier 1866)
La situation devient difficilement supportable pour les mineurs : "la misère avait empiré encore, les corons agonisaient d'heure en heure, sous la disette croissante". De plus, le froid d'un mois de janvier dans le nord de la France n'arrange guère les choses.
Etienne et les délégués, pour accélérer les choses, décident de rencontrer M Hennebeau. Ce dernier les reçoit durement, ses concessions sont minimes, le sommet est un échec...
Les femmes tentent d'obtenir de l'aide auprès de l'épicier Maigrat, mais le résultat n'est pas plus concluant...
La misère noire s'installe définitivement aux corons. Mais les mineurs n'en sont que plus déterminés, ils veulent "régler leur compte" aux traîtres, et organiser une réunion dans la forêt, puisque les réunions publiques sont réprimandées.

Chapitre VI
Ce chapitre est consacré à la vie au coron lors de la grève, et plus précisément à trois enfants, Jeanlin (fils des Maheu), Lydie et Bébert. Ils errent sur les routes en quête de mauvaises actions à effectuer (principalement pour se nourrir).
Etienne remarque tout à coup Jeanlin disparaître sous terre. Etienne le suit, et découvre que Jeanlin s'est crée un repère, un havre de paix sous terre, dans une partie désaffectée des mines.

Chapitre VII
C'est au Plan-des-Dames, une "vaste clairière qu'une coupe de bois venait d'ouvrir" que les organisateurs de la grève on choisit de situer la réunion clandestine. Chaval n'est plus écouté, Rasseneur n'intéresse personne... Etienne s'impose comme meneur incontesté. Les mineurs le suivent et partagent ses opinions. La reconduction de la grève est décidée, et les mécontents décident de se rendre le lendemain à la fosse Jean-Bart, encore en activité, pour saccager les installations des "traîtres". Chaval tente de sauver sa popularité en les y entraînant : "Venez demain à Jean-Bart, et vous verrez si je travaille"

Cinquième Partie :

Chapitre I
Deneulin apprend que sa fosse se met en grève, et tente de convaincre les mineurs de descendre. Il sait que si la grève éclate chez lui, la compagnie avalera sa mine. Il a l'ingénieuse idée de corrompre Chaval. Il voit en lui le meneur, et lui propose un poste de chef si la grève est évitée. Personnage égoïste et avide de pouvoir, Chaval accepte et met un terme à la révolte : il trahit Etienne et les mineurs de Montsou.

Chapitre II
Catherine a repris le travail depuis deux heures à Jean-Bart alors qu'elle est victime d'un autre danger de la mine : un coup de grisou lui fait perdre connaissance quelques instants. Chaval s'attendrit, il a eu peur pour Catherine.
C'est alors que la mine se met en émoi, de toute part on crie : "Ceux de Montsou coupent les câbles ! Que tout le monde sorte !". La seule issue restante est de remonter par des échelles de secours. La montée est difficile, des altercations ont lieu, les échelles se cassent, les mineurs sont trop nombreux... Mais ils réussissent à retourner à la surface. Ils se retrouvent, éblouis par le jour, au milieu d'une foule hurlante et huante : "ceux de Montsou" les attendent, la situation s'annonce tendue...

Chapitre III
Un petit retour en arrière s'impose : pourquoi les câbles ont-ils été coupés ? Que s'est-il passé ?
A la fin de la quatrième partie, Chaval avait promit aux grévistes que les mineurs de Jean-Bart les rejoindraient. Etienne est sceptique ; il doute de la bonne foi de Chaval. Il part donc, avec 300 compagnons, en direction de Jean-Bart. Ils comprirent rapidement qu'ils avaient été trahis par ceux de Jean-Bart, menés par Chaval.
Ils assurent à Deneulin, le directeur de la mine, qu'il "faut que le travail cesse partout". Deneulin refuse de faire remonter ses ouvriers, malgré la colère croisante des manifestants. Etienne tente de parlementer, mais c'est trop tard. Les mineurs, surexcités, donnent l'assaut, et en quelques instants les installations de Jean-Bart leur appartiennent. Deneulin est épargné, grâce aux principes pacifistes d'Etienne. La foule veut détruire les installations, alors que l'idée de punir les traîtres en coupant les câbles s'impose. Ils laissent cependant les échelles intactes, ne voulant la mort de personne. Puis les mineurs (surtout les femmes) s'attaquent aux chaudières, et en quelques minutes, tout est détruit. Toute reprise de travail à Jean-Bart devient donc impossible.
Puis les "traîtres" remontent. Les grévistes se rangent en deux files à la sortie, afin de les obliger à passer devant ceux qu'ils ont trompés. Chaval est blême de peur. Les mineurs de Montsou décident de se diriger désormais vers les autres fosses. Ils emmènent Chaval et Catherine tétanisés, en symbole de leur force grandissante...

Chapitre IV
La foule de mineurs va désormais de fosse en fosse avec une puissante énergie destructrice. A Mirou, ils tentent de faire sortir quelques mineurs descendus malgré tout. Mais ils échouent face à la petitesse d'esprit du porion. Ils se dirigent vers d'autres puits, la Madeleine, la Victoire, Feutry-Cantel... mais les mineurs redoutent les gendarmes et les dragons. Ils détruisent cependant quelques installations.
Etienne et Chaval en viennent aux couteaux, Catherine les raisonne et empêche le drame.
Les mineurs se dirigent vers la direction, à Montsou, pour obtenir du pain...

Chapitre V
M Hennebeau, le directeur, découvre l'infidélité de sa femme alors que les mineurs arrivent. "Du pain ! Du pain ! ", la foule est bruyante, mais il a d'autres soucis en tête...
Me Hennebeau, sa fille, Cécile (la fille des Grégoire) et Négrel se promènent dans la campagne. A l'arrivée de la foule, ils croient à une révolution, et se cachent dans une grange. Ils sont impressionnés par l'ampleur du mouvement...

Chapitre VI
Le siège de la maison des Hennebeau débute. Les pierres volent, les insultes fusent... Les Grégoire arrivent chez les Hennebeau, sans trop d'encombres. C'est alors que les promeneurs reviennent, et les mineurs prennent d'assaut l'arrivée en calèche des bourgeois. Cécile est engloutie par la foule, insulté et humilié. Heureusement, Deneulin intervient à temps pour éviter la mort de la jeune femme.
Etienne tente de calmer la foule en les réorientant vers l'épicerie de Maigrat. La foule affamée et éreintée encercle rapidement l'épicerie. Ils débutent la destruction de la boutique et pillent ce qui reste. En tentant de fuir, Maigrat fait une chute et meurt. Les femmes sont soulagées, justice est faite, il n'abusera plus des femmes qui ne peuvent payer. Folles de joie, elles lui prélèvent ses organes génitaux, qu'elles brandissent en signe de victoire... Mais la foule est vite dispersée par l'arrivée annoncée des gendarmes.

Sixième Partie :

Chapitre I (début février 1866)
L'hiver dure, et le froid devient sans vivres de plus en plus intenable. Désormais, l'armée est à Montsou pour surveiller les mineurs. Pourtant, la grève s'intensifie, les grévistes ne lâchent pas prise. Etienne, pour éviter la colère des mineurs, qui l'on suivit mais qui n'obtiennent rien, se cache dans le terrier de Jeanlin. Mais vivre sans lumière et sans air pur lui est difficile. Une nuit, Jeanlin lui ayant signalé que les gendarmes le croient parti, Etienne ose s'aventurer à l'extérieur. Il va au devant d'un jeune soldat, avec qui il parle. La jeune recrue lui raconte sa vie, sa situation familiale, son mal du pays... Etienne lui parle de son enfance en Provence.

Chapitre II
Il neige à Montsou. La situation chez les Maheu est catastrophique : pas de nourriture, pas de chauffage... on sent la mort roder dans les parages. Alzire se porte mal. L'abbé Ranvier vient les voir, et tente de raffermir leur foi. Mais les Maheu se demandent pourquoi dieu les laisse mourir. Ranvier ne les convainc pas d'aller à la messe.
Etienne vient aussi leur rendre visite. Il apprend que Maheu a été renvoyé. Le médecin arrive, juste à temps pour constater la mort d'Alzire.

Chapitre III
La reprise du travail est annoncé, l'ingénieur Négrel devrait revenir bientôt avec des travailleurs belges. Etienne, qui vit de plus en plus à l'extérieur, se rend chez Rasseneur qui continue à trouver la grève absurde et inutile.
Ils opposent leurs idées. Tout à coup, Catherine et Chaval pénètrent dans L'Avantage. Très fier de lui, il annonce qu'il reprend le travail le lendemain au Voreux, à la tête de douze belges. Cela en est trop pour Etienne, et la bataille débute. Etienne le domine, mais lui laisse la vie sauve...

Chapitre IV
Etienne et Catherine quittent L'Avantage et se promènent. Etienne lui propose de s'installer avec lui, mais elle refuse. Ils se séparent. C'est alors qu'il reconnaît Jeanlin qui rode près de la sentinelle du premier chapitre. Stupéfait, Etienne ne peut réagir quand Jeanlin enfonce son couteau dans la gorge du soldat. Comme seule justification, il assure qu'il "en avait envie". Il vont cacher la cadavre dans l'ancienne fosse, celle où Jeanlin a un repère.

Chapitre V
Les travailleurs étrangers, des Borains, sont arrivés et s'apprêtent à descendre dans la fosse. Les mineurs sont excédés. Ils se réunissent à l'entrée du Voreux, gardée par des militaires armés. Malgré les appels aux calme du capitaine, les grévistes sont en colère, se sentent trahis. "A mort les Borains ! Nous voulons êtres les maîtres chez nous !", scandent-ils. Etienne sent bien qu'il ne plus retient la foule, qui ne remarque guère qu'elle a à faire à des ennemis armés. Il se résigne et craint le pire. La foule tente d'avancer, de faire reculer les soldats, tout en les injuriant. Fort de leur nombre, ils ne craignent rien. Tous sont venus pour ce qui s'annonce être la lutte finale. Ils sont très sûr d'eux, et n'ont rien à perdre... sauf leur vie, tout ce qui leur reste...
Les militaires font feu, beaucoup tombent, dont Maheu... C'est le désastre : 25 blessés et 14 morts. La sixième partie se termine par l'arrivée de l'abbé Ranvier, "il annonçait l'ère de la justice, la prochaine extermination de la bourgeoisie par le feu du ciel, puisqu'elle mettait le comble à ses crimes en faisant massacrer les travailleurs et les déshérites de ce monde".

Septième Partie :
Chapitre I
La Compagnie, confuse de la tournure des événements, incite les mineurs à reprendre le travail, en leur promettant des améliorations. Chez la Maheude, on reste ferme, pas de reprise du travail : "ce serait trop fort, de tuer le père et de continuer ensuite à exploiter les enfants ! ".
Etienne doit subir l'hostilité des grévistes, qui l'accusent de tous les malheurs qui se sont passés. Il est la cible de toutes les insultes que les mineurs ont sur le cœur. Déjà, des briques volent à son passage. C'est Rasseneur qui reprend le flambeau de meneur.
Chez les Grégoire, ont fête tranquillement les fiançailles de Cécile et de Négrel. Deneulin, ruiné, a vendu sa concession à la compagnie.

Chapitre II
Etienne, au cours d'une longue promenade, rencontre Souvarine. Ils parlent du succès de Pluchart à Paris, des théories de Darwin (thèses que soutient d'ailleurs Zola), du socialisme... Souvarine lui conte que sa femme à été exécuté pour activité politique. Ils parlent ensuite de la prochaine reprise du travail. Souvarine confit à Etienne qu'il compte partir. Puis ils se séparent.
C'est alors que Souvarine, juste avant son départ, applique ses idées anarchistes et sabote la fosse du Voreux...
Etienne, ayant repris sa place chez les Maheu, entend, tôt le matin, Catherine se lever. Surpris, il l'interroge : elle part travailler, lasse de voir sa famille dans le besoin. Elle ne craint pas les reproches. Emporté par son amour, Etienne décide de l'accompagner, sans se rendre comporte de ce qu'il vient de dire. C'est alors qu'a l'entrée de la fosse, il rencontre Souvarine, qui frémit à l'idée que son action risque de blesser aussi Etienne...

Chapitre III
Beaucoup reprennent le travail, la laborieuse grève est finie. Les mineurs y ont beaucoup perdu, mais rien gagné. Etienne, Catherine et Chaval se retrouvent ensemble. Les fuites d'eau, dûes au sabotage de Souvarine, se font de plus en plus importantes. Mais les porions n'y prêtent guère attention.
Tout à coup, l'équipe se trouve nez à nez avec un véritable torrent qui inonde leur tunnel. La catastrophe s'annonce, et on se bouscule auprès des cages pour remonter. Mais une vingtaine reste en bas, arrivée trop tard, dont Etienne, Catherine et Chaval. Négrel remonte à la surface, et annonce que "la fosse est perdue". Négrel décide cependant d'y retourner pour sauver les derniers, il y a déjà eu assez de morts. En observant les "blessures" des installations, il comprend qu'il s'agit d'un sabotage. Il remonte rapidement, la voie n'étant plus libre. Une immense s'est déjà réunie devant la fosse, en entendant les affolements des survivants. C'est alors que la catastrophe à lieu : la mine, saturée d'eau, s'affaisse et disparaît dans le sol. "Une suprême convulsion du sol les mit en fuite. Des détonations souterraines éclataient. [...] D'abord, une sorte de tourbillon emporta les débris du criblage et la salle des recettes. Le bâtiment des chaudières creva ensuite, disparut. [...] Et l'on vit alors une effrayante chose, on vit la machine, disloquée sur son massif, les membres écartelées, lutter contre la mort : elle marcha, elle détendit sa bielle, son genou de géante, comme pour se lever ; mais elle expirait, broyée, engloutie. [...] Et rien ne dépassait. [...] Le Voreux venait de couler à l'abîme".

Chapitre IV (début mars 1866)
A paris, M. Hennebeau est fait officier de la légion d'honneur. Dansaert est renvoyé. On se souciait beaucoup pour ceux qui sont restés en bas, autant dans les journaux que sur le terrain. Les mineurs, grévistes ou non, se proposent par centaines pour effectuer les travaux de sauvetage. Mais le travail s'annonce compliqué, et on ne perçoit aucun signe de vie...Cependant, trois jours après la catastrophe, ont se met à la besogne, après avoir entendu des battements. Zacharie meurt par inadvertance : il a laissé brûler ouvertement une flamme, contrairement à toute règle minière. Du grisou s'enflamme... Jeanlin a aussi fait de nombreux blessés.
Cécile, au cours d'une visite avec sa famille dans le coron, se fait étrangler par le père Bonnemort.

Chapitre V
Dans la mine, les "misérables abandonnés" ont de l'eau jusqu'au ventre. Les mineurs tentent de trouver une sortie, et se séparent. Ils se perdent dans le dédale des galeries et des veines. Etienne, Catherine et Chaval finissent par se retrouver tous les trois dans un recoin qui semble plus propice à la survie. Les rivalités entre Etienne et Chaval reprennent le dessus sur les instincts de survie. Etienne finit par tuer Chaval. "Et penché, l'œil élargi, Etienne le regardait. C'était donc fait, il avait tué. Confusément, toutes ses luttes lui revenaient à la mémoire, cet inutile combat contre le poison qui dormait dans ces muscles, l'alcool lentement accumulé de sa race. Pourtant, il n'était ivre que de faim, l'ivresse lointaine des parents avait suffi". La fêlure a agit...
La situation s'aggrave : l'eau monte, et ils s'épuisent. Ils tentent de monter plus haut. Une lueur d'espoir subsiste : ils entendent les mineurs au loin creuser pour les retrouver. Au neuvième jour, en compagnie du cadavre de Chaval, ils laissent libre-cours à leurs pulsions sexuelles et s'unissent enfin, après tant d'hésitations... Peu de temps après, Catherine meurt. Les secours parviennent enfin à la hauteur d'Etienne, qui est désormais le seul survivant. A la surface, c'est la stupeur.

Chapitre VI (avril 1866)
Etienne part, quitte la mine et y laisse ces mauvais souvenirs. Il fait ses adieux à ses compagnons, qui ont tous repris le travail. Ils gardent cependant l'espoir d'une revanche. Etienne part pour Paris, où il rejoindra Pluchart. Il est plein d'ambitions politiques, ses expériences l'ont mûri. Il part en sentant que "la germination allait faire bientôt faire éclater la terre"...


Étude psychologique des personnages

Etienne Lantier
C'est avec lui que s'ouvre et se ferme le roman. Né en 1846, il est le fils de Gervaise Macquart et de son amant, Auguste Lantier. Mais Gervaise, abandonnée par Lantier, épouse Coupeau, un ouvrier zingueur qui maltraite souvent l'enfant. Etienne dès l'âge de 12 ans, travaille comme apprenti dans une fabrique de boulons. Par le suite, il est envoyé à Lille et devient mécanicien. Au début de Germinal, Etienne a 20 ans. Il erre depuis 8 jours sur les routes du Nord, à la recherche d'un travail. Il venait d'être renvoyé de son poste de mécanicien à Lille pour avoir giflé son patron.
Sur le plan physique, il est brun, poli, l'air fort malgré ses membres menus. Son type méridional le distingue de ses camarades. D'ailleurs Catherine apprécie particulièrement ses moustaches noirs et son visage fin.
Malheureusement, Etienne est possédé d'un mal héréditaire : il souffre dans sa chair de toute ascendence traquée et détrempée d'alcool. Il devient méchant, a même envie de tuer… D'ailleurs, c'est après avoir bu qu'il a giflé son patron de Lille. Pourtant Etienne parvient à se maîtriser et lorsqu'il tue son rival Chaval, il est en état de légitime défense.
Lorsqu'il arrive à Montsou, il est naïf, timide, n'a guère l'expérience des femmes, et confond Catherine avec un garçon. Par la suite, bien que profondémment attiré par elle, il se montre hésitant et se laisse devancer par Chaval. Leur amour se nourrit de jeux de regards, de malentendus, de désirs refoulés : jamais il ne la rejoindra dans son lit chez les Maheu alors qu'il sait qu'elle l'attend. Il la possedera enfin après avoir tué Chaval, au fond de la mine innondée, juste avant qu'elle n'expire. Le parcours amoureux a une issue tragique.

- Les Maheu : Ils travaillent dans la mine depuis 5 générations et représentent la famille type des mineurs.

Guillaume Maheu : dit Bonnemort, il travaille au Voreux depuis l'âge de 8 ans. Il y a tout fait mais depuis 5 ans on l'a retiré du fond car ses jambes le trahissent parfois. Devenu charretier, il travaille de nuit. Son aspect physique est inquiétant : une grosse tête aux cheveux clairsemé blanc, un faciès plat d'une pâleur livide maculée ci et la de taches bleuâtres. Il est atteint d'une maladie grave, la silecese, qui touche les ouvriers des mines. Bonnemort ne cesse de tousser et de cracher. Il illustre tout à fait les ravages de la mine sur l'homme. L'échec de la grève, la mort des siens, précipitent sa fin. Il passe ses journées hébété, paralysé, et par on ne sait quel instinct destructeur il étranglera de ses mains noires Cécile Grégoire venue lui apporter des chaussures.

Toussaint Maheu : âgé de 42 ans, c'est un bon ouvrier, consciencieux, qui travaille dur dans les difficiles conditions de la mine… sous une température de 35°, couché sur le flanc dans un espace étroit et sans air, il détache avec nerf des blocs de houille. Brisé par la fatigue, il se laisse progressivement gagner par la colère et suit Etienne dans sa lutte.

La Maheude : épouse de Toussain d'une beauté lourde, déjà déformé à 39 ans par sa vie de misère et les 7 enfants qu'elle a eut. Foncièrement bonne, raisonnable et prudente, elle incarne la prise de conscience progressive des mineurs. D'abord hostile à la grève, elle se laisse aller à rêver d'un monde meilleur. Elle prend la tête du cortège des grévistes et pousse son mari à jeter des briques aux soldats qui gardent la fosse. Elle se résigne, alors que tout est détruit autour d'elle, à reprendre un travail harassant.

Zacharie : 21 ans, maigre, la figure longue souillé de quelques poils de barbes, avec des cheveux jaune et la pâleur anémique familiale. Il épousera Philomène Levaque dont il aura 2 enfants. Il n'aime guère le travail et se montre peu motivé par la grève. Il périt lors d'une explosion de grisou.

Catherine : 15 ans, jeune fille fluette aux cheveux roux. Le teint blême de son visage était déjà gâté par les continuelles lavages au savon noir. Elle est très courageuse, se levant à 4h du matin pour préparer le maigre déjeuner de la famille. Arrivée à la mine, elle pose se berline dont le poids peut approcher les 700 kg. Elle est la maîtresse de Chaval qui la brutalise, mais à qui elle reste fidèle. Attirée par Etienne, elle refoule son amour pour lui.

Jeanlin : petits, aux membres grêle, yeux verts et larges oreilles, il exerce le métier de galibot. Malicieux, rusé, brutal, il est toujours à la recherche de ce qu'il pourrait faire de mal. Il sera victime d'un éboulement dans la mine, conservera ses jambes mais restera boiteux. Jeanlin représente l'enfance dégénérée produit de la misère.

Alzire : la petite infirme bossue, chétive, intelligente pour ses 9 ans. Elle aide sa mère activement. Elle mourra de faim et de froid. Léonore : 6 ans

Henri : 4ans

Estelle : 3 mois

- Les Levaque :

Jérôme Levaque : Il est haveur, coureur, buveur… Il bat son épouse.

La Levaque : sa femme de 41 ans. Sale, affreuse, usée, la gorge sur le ventre et le ventre sur les cuisses, elle st la maîtresse de leur logeur Bouteloup. Philomène : leur fille aînée, mince et pâle, crachant le sang. C'est la maîtresse de Zacharie dont elle a 2 enfants.

Bébert : leur fils, gros garçon naïf de 12 ans. Il est galibet. Il s'est pris d'affection pour Lydie Pierron, mais celle ci est sous la coupe de Jeanlin qui joue au chef de la bande. Soumis Bébert n'ose lui résister.
Bouteloup : gros garçon brun de 35 ans, loge chez les Levaque et est l'amant de La Levaque.

- Les Pierron :

François Pierron : le père de Lydie, veuf, chargeur de l'accrochage. Marié à la Pierronne, il ferme les yeux par intérêt sur les infidélités de sa femme.

La Pierronne : âgée de 28 ans, c'est la fille de La Brûlée. Elle passait pour la plus jolie femme du Coron.De grands yeux sous un front lisse, une bouche étroite et coquette avec ça ! Elle est la maîtresse de Dansaert et en tires des avantages.

Lydie Pierron : chétive fillette de Pierron, elle en sait déjà long sur la vie. Elle pousse sa berline éreintée, boueuse, désolé. Elle est soumise à Jeanlin pour qui elle éprouve une peur et une tendresse de petite femme battue.

La Brûlée : surnom donnée à la mère de la Pierronne, vieille femme à l'allure de sorcière. Elle est la veuve d'un haveur mort dans la mine. Elle se montrera particulièrement active lors de la grève mais s'écroulera sous le feux des soldats. Chaval : Arrivé depuis 6 mois du Pas de Calais, il est haveur. Il s'approprie Catherine par un baiser brutal qui le fâchera avec Etienne. Ambitieux, il voit son intérêt avant tout et dénoncera ses camarades grévistes aux gendarmes. Sa fin viendra lors d'une dernière altercation au fond de la mine avec Etienne.

- Les Mouque :

Le père Mouque : âgé de 50 ans, gros, chauve, il est palefrenier et vit avec ses enfants dans une fosse désaffectée.

La Mouquette : une hercheuse de 18 ans qui aime les hommes.

Sauvarine : machineur à Voreux, mince, blond, légèrement barbue. Né en Russie, il se laissera facilement emporté par le courant révolutionnaire et deviendra Anarchiste. Son seul mot d'ordre est la destruction. Il n'attend rien de la grève et méprisent ses ouvrier utopistes. Il est responsable de l'innondation de la mine qui fera de nombreux morts. Il ne meurt pas en sa qualité de messager de l'extermination.

Pluchart : A 40 ans, il poussera Etienne à rallier les ouvriers à l'Internationale. Il tenten d'endoctriner les manifestants répandant des idées révolutionnaires. Après l'échec de la grève, il se rendra à Paris.
Rasseneur : un gros homme de 38 ans, rasé, la figure ronde, avait été congédié par la Compagnie il y a 3 ans à la suite d'une grève. Il défend des idées modérés et proscrit toute violence.

Dansaert : maître porion, il est Belge et a la Pieronne pour maîtresse. Richomme : un vieux mineur qui tentera de calmer les mineurs alors qu'ils allaient affronter les soldats. Il mourra sous le feu de l'armée, atteint d'une balle dans le dos.

Maigrat : son nom est formé de l'alliance des mots maigre et gras (car les gras se nourrissent au dépend des maigres). Il a ouvert à Montsou un commerce prospère situé à côté de la maison du directeur où il vend un peu de tout. Il accorde même des crédits, surtout si le mineur lui envoie pour gage sa fille ou sa femme. C'est sur son cadavre que se focalisera la colère des mineurs affamés.

- Les Hennebeau :

Philippe Hennebeau : 48 ans, directeur général des mines. Il n'est qu'un salarié de la compagnie et est issu d'une famille pauvre. Il a épousé la fille d'un riche filateur d'Aras mais celle ci le trompe avec son neveu Négrel. Il lui arrive d'envier les mineurs lors de ses promenades, de les envier de leur joie, de leur insouciance populaire. Face à la grève, il ne prend aucune décision laissant se gâter les choses. Il rejettera la responsabilité du conflit et sera décoré de la légion d'honneur.

Mme Hennebeau : sa femme, blonde, sensuelle, s'ennuie à mourir avec ce mari qu'elle estime pas assez riche. Elle se console avec des amants dont Négrel, le neveu du directeur fiancé à Cécile Grégoire. Cynique, elle ne montre aucune compassion à l'égard des mineurs.

Paul Negrel : un garçon de 26 ans ayant fait l'école Polytechnique, il n'hésitera pas à mettre toute son énergie dans la recherche des ouvriers lors de l'éboulement de la mine.

- Les Grégoire :

Léon Grégoire : âgé de 60 ans, rentier, actionnaire de la Compagnie, il tire les bénéfices des placements de son arrière grand père. La grève ne l'inquiète pas et fait quelques aumônes pour se donner bonne conscience.

Mme Grégoire : sa femme, âgée de 58 ans est petite et grasse. Elle ne vit avec son mari que pour la seule joie de leur fille et sa mort tragique les plongera dans un profond chagrin.

Cécile Grégoire : fiancée de Paul Négrel âgée de 18 ans. Gâtée par ses parents, elle ne peut comprendre la détresse des mineurs et leur fureur meurtrière. Elle meurt étranglée par Bonnemort, les vêtements arrachés par une horde de femmes en furie.

Les Deneulin :

Victor Deneulin : veuf, père de 2 filles, cousin de Grégoire. Il est âgé de 50 ans, le geste vif, des cheveux ras et une grosse moustache. Propriétaire de nombreuses mines, il entreprend leur exploitation mais est stoppée par la crise économique. La Compagnie lui propose de lui racheter les mines mais il refuse. La grève des mineurs le mènera à la ruine.

Lucie Deneulin : 22 ans, cultive sa voix, joue du piano et veut faire du théâtre. Jeanne Deneulin : 19 ans, elle s'adonne à la peinture.

> Choix d'un thème
La satire sociale. La satire sociale touche les bourgeois dans leur prétendue charité. Les Grégoire refuse une aumône à la Maheude au nom de principes qui revelent ce qu'ils pensent des mineurs : ils boivent, font des dettes, ont trop d'enfant…etc. Seule Cécile offre spontanément 2 parts de broche à partager entre les 7 enfants… ce qui donne à ce don un aspect cruel.
Le narrateur présente le cynisme de Mme Hennebeau venue en toilette de soie bronze drapée d'une mante de velours noir, vanter à un couple de bourgeois parisien les charmes du coron. Les props tenus sonnent comme des antiphrases hyper boliques et ironiques et met en évidence l'hypocrisie des bourgeois.
Les bourgeois sont discrédités par leur comportement et leurs propos. La satire s'exerce surtout à l'encontre de Mme Hennebeau qui fait preuve d'un violent cynisme. Le narrateur joue sur les décalages entre les propos des personnages et les mets raffinés dont ils se repaissent. Le mépris pour les mineurs est à ce point intense que Mme Hennebeau demande au domestique d'aérer après le passage de la déléguation de mineurs.
Le repas chez les Hennebeau constitue une satire de la Bourgeoisie. La description de la salle à manger a des fins plémiques :le narrateur joue du contraste entre un intérieur symbolisant l'opulence des bourgeois et la vie misérable des mineurs.
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