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[Molière] Les Femmes savantes

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Message  Admin Sam 24 Avr - 9:39

Les Femmes savantes Molière


Les Femmes savantes est une pièce de théâtre en cinq actes et en vers de Molière, comédie de mœurs notamment sur l'éducation des filles, créée au Théâtre du Palais-Royal le 11 mars 1672.


Synopsis
Henriette et Clitandre sont amants, mais pour se marier, ils vont devoir obtenir le soutien de la famille de la jeune fille. Le père et l'oncle sont favorables au mariage ; mais la mère, Philaminte, soutenue par la tante et la sœur d'Henriette, veut lui faire épouser un faux savant aux dents longues, Trissotin, qui mène par le bout du nez ces « femmes savantes ».


Les « femmes savantes »


Philaminte, la mère. C'est elle qui dirige la petite « académie » et qui a découvert Trissotin. Parce que celui-ci flatte son orgueil, elle le considère comme un grand savant au point qu'elle pense réellement qu'il peut faire un bon parti pour sa fille. Elle milite également pour la « libération » des femmes et s'attache à diriger la maisonnée, même si c'est en dépit du bon sens.


Bélise, la tante. Sœur de Chrysale, c'est une vieille fille qui ne s'est jamais mariée, et on devine que c'est en partie par dépit qu'elle a rejoint les « femmes savantes ». Elle se croit cependant irrésistible et s'invente des soupirants ; elle s'imagine en particulier que Clitandre est amoureux d'elle et qu'Henriette n'est qu'un prétexte.


Armande, la fille aînée. Autrefois courtisée par Clitandre, elle l'a rejeté et celui-ci est alors tombé amoureux de sa sœur Henriette. Elle prétend que cela la laisse indifférente, mais en fait, elle est jalouse de sa sœur et n'a qu'un but : empêcher les deux amoureux de se marier.


Trissotin. Bien qu'il se vante d'être un grand connaisseur en lettres et en sciences, il n'est qu'un pédant tout juste bon à faire des vers ridicules que seules Philaminte, Bélise et Armande apprécient. En manque d'argent, il ne s'est attaché aux « femmes savantes » que dans le but de profiter des largesses de Philaminte, et éventuellement d'empocher la dot d'Henriette. Ce personnage est inspiré de l'abbé Cotin.


Vadius. Un pédant comme Trissotin, tour à tour son camarade et son rival. Sa querelle avec Trissotin sur leurs poèmes respectifs met en relief la petitesse d'esprit de ce dernier. Ce personnage est inspiré de Gilles Ménage. Une telle dispute est d'ailleurs réellement arrivée entre Cotin et Ménage à l'époque de l'écriture de la pièce.


Les autres personnages


Chrysale, le père. Il se prétend le maître de la maison et affirme que les femmes doivent s'occuper du ménage et de rien d'autre ; cependant, il a du mal à contredire sa femme quand celle-ci prend ses décisions, notamment sur le renvoi de Martine.


Henriette, la fille cadette. C'est la seule femme de la famille qui ne fasse pas partie des « femmes savantes » : à leur galimatias pédant, elle préfère les sentiments qui la lient à Clitandre.


Clitandre, le fiancé. Il a failli être celui d'Armande, mais il a été éconduit par celle-ci avant de tomber amoureux d'Henriette.


Ariste, l'oncle. Frère de Chrysale, il ne supporte pas de voir celui-ci se laisser mener par le bout du nez par sa femme, et apporte son soutien à Clitandre et Henriette.


Martine, la servante. Au début de la pièce, elle est renvoyée par Philaminte pour avoir parlé en dépit des règles de la grammaire. Elle revient à la fin pour défendre les arguments de Clitandre et d'Henriette.


Court


Chrysale, bon bourgeois matérialiste, réprouve les éclats de son épouse, Philaminte, une maîtresse femme, ainsi que la pédanterie de Bélise, sa sœur, une vieille fille sentimentale, et de sa fille Armande, à l'esprit quelque peu calculateur.


Ces trois beaux-esprits épris de poésie et de science, qui n'ont que dédain pour les choses domestiques, entendent renvoyer Martine, une servante qui commet le crime d'estropier la grammaire. Alors qu'Armande, dépitée par l'abandon de Clitandre qui s'est lassé de ses froideurs, affecte de mépriser le mariage, sa jeune sœur Henriette entend au contraire épouser ce même Clitandre, devenu amoureux d'elle. Mais Philaminte compte marier Henriette contre sa volonté à Trissotin, un poète pédant et intéressé qui profite du travers de ces femmes prétentieuses et qui se couvre de ridicule au cours d'un affrontement verbal avec l'helléniste Vadius.


Henriette, soutenue par son père, son oncle Ariste et la servante Martine, résiste à ce mariage, alors qu'au contraire Armande veut bien respecter la volonté de sa mère en épousant Clitandre, alors même que celui-ci n'a plus du tout de penchant pour elle.

Deux clans vont alors s'opposer devant le notaire mandé pour les noces et l'on craint que le faible Chrysale ne cède devant la volonté de sa femme, quand on apprend que la famille est ruinée. Aussitôt, Trissotin se retire sans vergogne, alors que Clitandre redouble de zèle et d'amour pour Henriette; en fait, il ne s'agissait que d'une ruse d'Ariste destinée à démasquer le caractère intéressé de Trissotin et tout peut rentrer dans l'ordre : Henriette épouse Clitandre et Armande, fort dépitée, est invitée à se consoler avec la philosophie.


Structure et résumé complet de l'œuvre

Acte I - Dans la scène 1, Henriette annonce à Armande son intention d'épouser Clitandre. Armande, après avoir fait part du dégoût que lui inspire le mariage, la met en garde : Clitandre a été son soupirant et il est possible qu'il l'aime encore. Clitandre dément dans la scène 2 : la froideur d'Armande a éteint son amour et il n'aspire plus qu'à épouser Henriette. Dans la scène 3, Armande s'est retirée de dépit et Henriette conseille à Clitandre de gagner sa mère à leur cause, vu que c'est elle qui dirige la maisonnée. Clitandre sait qu'il devrait la flatter, mais il trouve leurs « études » futiles et ne peut le cacher. Il rencontre cependant Bélise dans la scène 4 et tente de lui parler, mais elle s'imagine qu'il lui fait une déclaration d'amour indirecte et ne l'écoute quasiment pas.


Acte II - Ariste s'adresse à un Clitandre invisible dans la scène 1 et l'assure de son soutien. Afin de bien disposer Chrysale, il commence, dans la scène 2, par lui rappeler leur folle jeunesse. C'est dans la scène 3 qu'il en vient à la demande en mariage de Clitandre pour Henriette, mais Bélise intervient pour leur dire qu'ils se trompent et que c'est elle que Clitandre aime ; Ariste n'est pas dupe et rappelle qu'elle s'est déjà inventé des soupirants. Après son départ, ils reviennent dans la scène 4 à la demande en mariage, que Chrysale approuve ; quand Ariste lui conseille d'en parler à sa femme, il réplique qu'elle n'a rien à dire là-dessus et qu'il est le maître de la maison.
Mais la vraie situation du ménage se dévoile dans la scène 5 quand Martine annonce que Philaminte la chasse ; celle-ci, accompagnée de Bélise, la pourchasse dans la scène 6 et motive le renvoi de la servante par sa grammaire incorrecte, ce qui est pire à ses yeux que de casser ou de voler quelque chose. Dans la scène 7, Chrysale éclate et reproche à sa femme de négliger le bon sens au profit de ses études et de son admiration pour Trissotin. Le débat se « prolonge » dans la scène 8 où, en entendant parler du mariage d'Henriette, Philaminte annonce qu'elle lui a choisi Trissotin pour époux, ce à quoi Chrysale ne sait pas quoi répondre. Quand Ariste reparaît dans la scène 9, il lui avoue sa faiblesse mais prend la résolution de ne plus se laisser dominer par sa femme.


Acte III - La scène 1 s'ouvre sur l'apparition de Trissotin et de sa « cour » de femmes savantes. Henriette apparaît au début de la scène 2 et veut s'écarter, mais Philaminte la retient tandis que Trissotin entame la lecture de ses poèmes, puis les femmes savantes font la description de leur future « académie ». La scène 3 voit apparaître Vadius ; après s'être complimentés mutuellement, lui et Trissotin se querellent après que Vadius ait critiqué le sonnet de Trissotin. Vadius jure de se venger.
Philaminte explique dans la scène 4 pourquoi elle a retenu Henriette : elle lui annonce son intention de la marier à Trissotin. Armande la complimente dans la scène 5, tout en lui rappelant qu'elle doit obéir à sa mère. C'est alors dans la scène 6 que Chrysale reparaît et lui ordonne d'accepter Clitandre pour époux, ce qu'Henriette fait immédiatement. Cela réjouit tout le monde, sauf bien entendu Armande.


Acte IV - Armande rapporte à Philaminte la scène précédente dans la scène 1. Elle en profite pour critiquer Clitandre, qui apparaît dans la scène 2 et lui demande pourquoi elle le déteste tant. Elle lui reproche de s'être intéressé à Henriette alors qu'elle aurait voulu qu'il continue de l'aimer platoniquement. Philaminte conclut en rappelant que de toute façon, Henriette est promise à Trissotin. Celui-ci fait à son tour son apparition dans la scène 3 et se livre à une joute verbale avec Clitandre sur les mérites de la science.
On apporte alors dans la scène 4 une lettre de Vadius où celui-ci avertit Philaminte que Trissotin n'en veut qu'à ses richesses. Mais elle s'entête et décide de faire venir le notaire pour conclure le mariage immédiatement. Chrysale, averti dans la scène 5, décide de contrecarrer ses plans en allant chercher le notaire de son côté.


Acte V - Henriette rencontre Trissotin en privé dans la scène 1 et lui demande de renoncer au mariage, mais Trissotin s'entête, prétextant qu'il est fou amoureux d'elle. Dans la scène 2, Chrysale arrive accompagné de Martine, et réaffirme sa volonté d'être le maître de la maison tout en demandant à être soutenu. C'est alors que Philaminte et les femmes savantes font venir le notaire dans la scène 3 ; Chrysale et Philaminte nomment chacun un époux différent pour Henriette, et Martine défend le choix de Chrysale.
Le coup de théâtre final est donné par Ariste dans la scène 4 : il annonce à Philaminte qu'elle a perdu son procès et que Chrysale est ruiné. Apprenant cela, Trissotin tente de renoncer au mariage, et avoue par la même occasion qu'il ne s'intéressait à Henriette que pour son argent, et tombe en disgrâce auprès de Philaminte. Ariste révèle alors qu'il a menti pour amener Trissotin à se trahir, et la pièce se conclut par le mariage de Clitandre et Henriette.
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